C’était une formation de leadership de six semaines comme prévu, mais cela s’est avéré être un espace incroyable de synergie et de création de liens solides qui pourraient durer le reste de notre vie. Du premier au dernier jour du programme, les choses se sont si vite passées qu’on se demande si on a vraiment passé les six semaines tout en ayant l’impression de se connaître depuis des siècles … Quelle situation paradoxale!
Tout a commencé avec une équipe d’accueil jeune, dynamique et très aimable à l’aéroport, puis à l’hôtel (Magic Land) la magie s’est mise en marche . On nous a donné des chambres appropriées et bien équipées pour avoir un sommeil royale, mais il était presqu’impossible de dormir si vous souhaitez vraiment profiter du programme entièrement et des opportunités de réseautage offertes.
«Nous devons admettre que le programme en lui-même était très exigeant et bien planifié, ne nous laissant presqu’ aucun répit, c’était passionnant de suivre toute la formation, de prendre part aux activités parallèles organisées par les participants les soirs jusqu’à minuit et bien au-delà parfois. Les membres du personnel étaient très agréables et hospitaliers, créant ainsi un environnement propice aux participants. Rencontrer tous ces jeunes leaders africains, apprendre de leurs expériences est quelque chose d’unique qui a fortement contribué à construire un nouvel état d’esprit, une mentalité qui se concentre sur l’avancement de l’Afrique, partant de tous les coins du continent. Une mentalité qui considère l’Afrique comme un pays et chaque pays comme un village ou une ville, donc je suis fier d’être ASSOGBA METONDJI, un africain du “quartier” ouest-africain le Bénin. Une telle mentalité ne favorise rien d’autre qu’une culture de paix qui s’efforce de rendre meilleur notre Afrique.
Les centres régionaux de leadership YALI doivent survivre; les différentes organisations régionales dont l’UA, la CEDEAO et la plupart des chefs d’Etat africains, sans oublier les personnes dotées des pouvoirs financiers et institutionnels appropriés, soucieux de contribuer à faire de l’Afrique un meilleur endroit, devraient se rapprocher des Centres Régionaux de Leadership. et évaluer dans quelle mesure ils pourraient aider à soutenir l’Initiative de leadership des jeunes africains. si cette initiative venait à exister pendant près d’un demi-siècle on aurait considérablement changé l’Afrique et contribué à l’union que nous souhaitons tant depuis des décénies.
En réalité, le YALI va bien au-delà de ceux qui ont été sélectionnés pour participer au programme, le YALI est fait de chaque jeune Africain qui pose quotidiennement un acte de leadership comme vous.
Atman BOUBA, un leader exeptionnel nous a dit lors du briefing au Bénin avant notre départ pour Dakar que des larmes allaient couler le dernier jour du programme, en effet des larmes ont coulées. Mais ces larmes n’avaient rien à voir avec la douleur et la tristesse, c’étaient des larmes d’espoir et de bonheur, des larmes d’amour et de détermination à avancer ensemble comme une seule personne … .des larmes enveloppées dans un chant d’identité culturelle qui nous aidera à relever les défis à venir, un chant qui nous rappellera d’où nous venons, où nous sommes, et surtout où nous allons …
“Nous sommes les leaders;
Nous sommes le YALI;
Nous sommes ceux qui s’unissent pour faire avancer l’Afrique,
C’est le choix que nous faisons,
Nous changeons l’Afrique, 
C’est vrai que nous en faisons un meilleur endroit, juste toi et moi.”
ASSOGBA METONDJI.
metondji@gmail.com